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Une semaine en Bretagne du sud, entre terre et mer (partie 2)

28 janvier 2019

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Jour 5 : L’ile de Groix

 

Nous passerons cette cinquième journée à l’ile de Groix, dans le Morbihan. Le bateau part à 9h de l’embarcadère. 45 minutes plus tard, nous débarquons sur l’ile et louons des vélos pour en faire le tour.

Infos pratiques : 

  • Traversée Lorient / Port Tudy : 35€/pers A/R avec la compagnie Océane (les horaires sont indiqués sur le site). 45 minutes de traversée. Nous avons pensé à demander une carte de l’ile à l’embarcadère de Lorient.
  • Location d’un vélo : 11€ la journée chez Coconuts, au port. Selle confortable, mais organisation pas au point sur place. Attention : les vélos sont à réserver à l’avance (en haute saison en tout cas), on vous demandera votre carte d’identité et un chèque de caution pour la location de vélos électriques. 

Notre première étape est Port-Lay, au nord, qui rappelle des souvenirs à Luc puisqu’il y plongeait régulièrement  lorsqu’il était jeune. 

 

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Ensuite, nous pédalons jusqu’au lac et son barrage, où nous posons les vélos pour marcher un peu, tout en cueillant quelques mûres (et en croisant un lapin). Nous arrivons sur les hauteurs de la magnifique plage de Poulziorec : un vrai lagon ! Nous n’y descendons pourtant pas, car d’après le guide du Routard, la descente jusqu’à la petite crique est dangereuse. Nous préférons faire une boucle pour retourner aux vélos, et pique-niquer aux abords du lac. 

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♥♥♥     La vue sur la plage de Poulziorec depuis le haut vaut le détour ! La prochaine fois, on essaie d’y descendre !     ♥♥♥

Après un repas léger, direction la pointe nord-ouest de l’ile, et Pen-Men qui nous offre un paysage sauvage, et des falaises abruptes. 

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Infos pratiques : 

  • Avant de rejoindre Saint-Nicolas, il est possible de faire une pause repas ou rafraichissement dans une petite cahute à Kerlard.

Puis, nous nous arrêtons brièvement à Port Saint-Nicolas, dans sa crique, et au trou de l’enfer, au sud de l’ile. Depuis le sol, nous ne voyons pas grand chose : des petites barrières nous empêchent d’aller trop en avant, pour éviter de piétiner au même endroit et d’abimer la flore. Nous respectons la contrainte (contrairement à d’autres…). Depuis le ciel, avec le drône, c’est mieux : nous pouvons voir la grande fente au milieu des falaises.

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Nous poursuivons le tour de l’ile par l’est, avec la plage des sables rouges (qui ne l’est pas ce jour : on trouve ce minéral de couleur rouge sur la plage après un fort vent) et la plage des grands sables qui a la particularité d’être la seule plage convexe d’Europe, et qui se déplace un peu, au gré des tempêtes et des courants ! 

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C’est difficile en fin de journée : l’ile est loin d’être plate, on monte et on descend beaucoup !

Après avoir parcouru 30 km à pied et à vélo (nous sommes restés environ 8h), il est temps de reprendre le bateau à 18h, pour quitter cette ile qui nous a paru authentique, sur laquelle nous avons croisé que très peu de voitures, et avons eu plaisir à pédaler sur ses nombreux chemins.

Infos pratiques : 

  • Il est tout à fait possible de faire le tour de l’ile et d’en avoir un aperçu en un seul jour. Si toutefois vous souhaitez prendre davantage de temps, vous baigner, préférez deux journées.
  • Des départs se font également du port de Doëlan, dans le Finistère.

Lors de la traversée retour, nous avons même la chance d’apercevoir des dauphins ! 

A Lorient, il nous faut maintenant récupérer la voiture, et rejoindre notre prochaine étape : Quiberon. Nous y sommes très bien accueilli par Régine, notre hôte airbnb. 

Infos pratiques : 

  • Il n’est vraiment pas facile de se garer à Quiberon ! Se renseigner auparavant sur les parkings, la durée de stationnement, le tarif et les navettes.

 


 

Jours 6 et 7 : Belle-Ile-en-Mer

 

Pour rejoindre Belle-Ile-en-Mer, nous embarquons à Quiberon, et débarquons 45 minutes plus tard au Palais. Belle-Ile étant plus grande que Groix (90km2 contre 15km2) et très vallonée, nous louons des vélos électriques pour nos deux journées sur place (et nous avons déjà une journée de kayak dans les bras + une journée de vélo dans les jambes, c’est important de le rappeler afin de ne pas passer pour des fainéants !). 

Infos pratiques : 

  • Traversée Quiberon / Le Palais : 35€/pers A/R avec la compagnie Océane (horaires sur le site). 45 minutes de traversée. Nous avons pensé à demander une carte de l’ile à l’embarcadère de Quiberon.
  • Les bateaux transportent les voitures, mais il faut réserver longtemps à l’avance en été, et cela coute vraiment cher.
  • Possibilité de partir de Vannes ou Port-Navalo.
  • Location d’un vélo électrique : 45€ les deux jours chez Cyclélec, au port. Réservation fortement conseillée en haute saison.  Vélos corrects. Point positif : on a pu échanger les batteries deux fois (pas besoin de trouver un endroit ou les recharger). Attention : carte d’identité demandée et chèque de caution.

Nous commençons par découvrir le sud-ouest de l’ile, avec la belle plage de Donnant, entourée de dunes et de rochers. Tellement belle que nous ne résistons pas à tremper nos pieds dans l’océan… et voire plus, même si nous n’avons pas les maillots de bain. Il fait (très) chaud, l’eau est belle, et pas si froide (si, si, c’est vrai) ! 

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Après un repas rapide dans un snack à Kervilahouen, nous poursuivons plus au sud encore, à l’anse de Goulphar : un splendide paysage s’offre à nous. 

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♥♥♥     Des rochers, une mer bleue verte, un petit port, une plage : nous sommes éblouis par tant de beauté à l’anse Goulphar.  Comme souvent face à un paysage de cette perfection, il me reste simplement les mots « c’est trop beau ».  ♥♥♥ 

Infos pratiques : 

  • Très pratique le snack à Kervilahouen : ils vendent des sandwiches que l’on peut manger assis aux tables sur la grande terrasse, accompagnés de frites et d’une boisson pour 9€. Il y a aussi des croques monsieur ou un self.

Pas très loin se trouvent les aiguilles de Port-Coton, qui ont été peintes par Claude Monnet. A nouveau, le paysage est époustouflant. Pour votre culture personnelle, le nom de « Port-Coton » est du à l’écume qui ressemble à du coton lors d’une tempête. Nous y sommes en pleine journée, je le regrette un peu pour les photos trop « dures », je pense que le panorama doit être encore plus extraordinaire au coucher de soleil l 

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Sur Belle-Ile, il y a de grands axes, mais avec beaucoup de voitures. Nous préférons donc nous promener sur les petits chemins, qui passent par des champs, entre les moutons et les vaches. Et ça, on adore ! Plusieurs circuits cyclistes sont indiqués, et avec une carte c’est assez pratique, on s’y retrouve facilement. 

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Nous faisons une petite pause dans notre chambre, puis repartons à Sauzon, au nord. Le ciel a pris une jolie teinte de soir d’été, et les maisons sont couleur pastel. Nous dinons ici, et filons à le pointe des Poulains pour voir le coucher de soleil. Il est trop tard… : c’est sur la route, en pédalant, que nous en profitons. Arrivés là-bas, il est déjà couché, mails ciel est tout de même remarquable. Nous nous promenons un peu, puis rentrons de nuit par les grands axes. 

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Infos pratiques : 

  • Très bonnes crêpes à emporter aux Embruns, sur le port de Sauzon.

Nous aurons fait 51 km lors de ce premier jour ! 

Le lendemain matin, nous retournons à la pointe des Poulains pour voir le paysage de jour, en faisant une halte à Port Jean. Nous repassons par Sauzon, via les petits sentiers. A la pointe des Poulains, l’eau cristalline borde les rochers chaotiques, le tout surveillés par le phare. 

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♥♥♥     Coup de coeur pour cette côte déchirée par les vents et tempêtes.    ♥♥♥ 

Nous rejoignons les plages du sud en empruntant les circuits cyclables le long de la cote sud-ouest.

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La plage d’Herlin apparait en contre-bas. Ici, ce sont les dunes qui dominent. Nous descendons à pied, traversons la plage, et continuons jusqu’à la plage suivante : Baluden. Il faut la mériter, remonter, puis redescendre un chemin côtier escarpé, sous un soleil de plomb. Cette fois-ci, nous avons pris les maillots de bain et nous entrons, avec hésitation, dans l’eau fraiche (19°). Le cadre est agréable : depuis l’eau, on aperçoit la plage d’Herlin, et face à nous une longue pente d’herbe rase. 

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Nous nous séchons rapidement , remontons jusqu’aux vélos, retournons au Palais pour récupérer nos sacs, rendre les vélos et prendre le bateau pour Quiberon. C’est 48km en vélo et à pied que nous aurons parcouru pour ce second jour sur Belle-Ile. 

♥♥♥     Nous n’avons eu qu’un petit aperçu de Belle-Ile-en-Mer, mais nous avons bien profité des lieux où nous sommes allés, et avons fait beaucoup de vélos sur les circuits cyclables. Je crois que c’est ce qui nous a beaucoup plu sur l’ile : pédaler sur des sentiers, quasiment seuls, avec des moutons ou des vaches autour de nous, pour rejoindre de superbes endroits…  Cette ile est magnifique, on y reviendra, c’est certain !  ♥♥♥ 

 


 

Jour 8 : La presqu’île de Quiberon

 

Avant de quitter le Morbihan, nous nous offrons une balade matinale sur la Côte sauvage. J’avoue qu’après Belle-Ile, je suis un peu déçue du paysage, alors que de nombreux touristes s’en émerveillent. Un conseil donc : commencer par faire la côte sauvage de la presqu’île de Quiberon, et ensuite Belle-Ile ! 

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Nous espérons vous avoir donné envie de (re)découvrir la Bretagne du sud grâce à notre itinéraire. C’est un itinéraire de 8 jours qui n’est pas de tout repos : changement d’hébergement quasiment tous les soirs, un peu de route, du kayak, de la rando et du vélo. L’idéal serait de faire cette semaine « active », suivie d’une autre semaine de vacances un peu plus calme ! 

Et si l’on ne devait retenir qu’une seule chose…? Belle-Ile-en-mer, qui porte bien son nom ! 

 

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Virginie

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